Lea FERRANDI.

J'ai l'honneur, à l'occasion des législatives de juin 2022, d'être votre candidate dans la 4ème circonscription de Haute-Savoie (Annemasse, Gaillard, Saint-Julien-en-Genevois, Frangy, Seyssel).

Je me présenterai avec Laurent Blondaz, professeur et président du Mouvement Région Savoie.

Nous vivons, aujourd'hui, une révolution. Notre quotidien est bouleversé et confus. Les élections présidentielles sont une illustration de cette société en mouvement, à la recherche de valeurs et d'une réelle démocratie.

À l'âge de 25 ans, je veux m'engager durablement dans ce territoire extraordinaire qui m'a accueillie à bras ouverts.

J'ai quitté la Corse qui a vu s'épanouir mes ancêtres durant trois siècles pour la Savoie, à Valleiry, après mes études de sciences politiques. Originaire d'une région à forte identité, je retrouve dans la Savoie un territoire frère, dont le peuple a soif de liberté et de prendre en main son destin.

Je souhaite porter la voix des Savoyards, des Savoisiens, des jeunes, des moins jeunes, des anciens, dans la protection de ce territoire d'exception.

La Savoie s'inscrit pleinement dans les grands enjeux contemporains :

- écologie et protection de l'environnement;

- immobilier et logement à un prix décent pour les habitants;

- la protection de l'identité et du patrimoine savoisiens;

- le pouvoir d'achat;

- la place de la jeunesse;

- la valorisation des retraites;

- insuffler une réelle dynamique économique;

- faire entendre la démocratie...

Répondre à ces différentes questions nécessite une réelle représentation de nos populations.

Il est crucial que nous sortions des mécanismes vicieux qui empêchent la Savoie de prendre les décisions les plus adaptées à son territoire. Comme nombre de régions, telles que la Corse, la Bretagne, l'Occitanie ou encore les territoires ultra-marins, les territoires savoyards n'ont aucune possibilité de prendre pleinement les décisions les plus importantes les concernant. Les décisions sont prises par une "hiérarchie" technocratique, éloignée de la réalité des territoires dont ils s'approprient l'aménagement. Nous ne sommes pas Paris, ils ne sont pas nous. Nous sommes dans nos terres, dans notre Histoire. Laissons le peuple savoyard, savoisien, natif ou néo-arrivant, décider de la réelle marche à suivre qui lui correspond !

À l'assemblée nationale, au sein du groupe Libertés et Territoires, je défendrai nos populations face au centralisme, la diversité face à l'effacement, l'unité face à la division.

Ne ratons pas le train de l'autonomie des territoires !